MAUX DU CORPS ET MOTS DU COEUR

Extrait de ma conférence donnée à Gorges le 28 02 2016 dans le cadre des

RENCONTRES BIEN ETRE – RESSOURCEZ-VOUS

Comment aller mieux en étant à l’écoute de son corps et en le libérant par le ressenti verbalisé ?

L’approche que j’utilise dans l’accompagnement prend en compte la globalité de l’individu. Elle s’intéresse au ressenti de la personne, l’expression de ses émotions par rapport aux maux de son corps, à ses difficultés de vie, exprimés par des symptômes.

Ce qui est important réside dans l’écoute du symptôme, de découvrir la façon dont est structurée la personne, comment elle raconte son histoire.

Cette thérapie est issue du biodécodage*, ce qui se manifeste au niveau de notre corps a un sens biologique. Nous sommes constitués d’un ensemble d’organes qui essaie de satisfaire ses fonctions et si cela n’est pas satisfait alors le corps fait un symptôme trouvant ainsi une solution.

Par exemple : une personne apprenant son licenciement pourra réagir de différentes façons,

à savoir :

Si elle vit cette annonce comme une injustice, une saloperie (tonalité du conflit du côlon – sa fonction élaboration et élimination des déchets -matières fécales…) alors son côlon mettra en place une réaction.

Si elle la vit en terme de manque d’argent c’est le foie (une de ses fonctions : mise en réserve énergétique…) d’où conflit de manque, cet organe pourrait être touché.

Lors d’événements émotionnels survient une réaction biologique non satisfaite et la personne va tester inconsciemment le monde extérieur à l’intérieur d’elle de manière biologique.

L’origine de l’entrée en maladie est un événement dramatique précis, appelé biochoc, vécu (ou en mémoire corporelle – transgénérationnel) dans l’isolement, sans solution avec impossibilité d’exprimer, de verbaliser.

Voici le cas de M. Prunier, venu me consulter, qui est allergique aux cyprès et platanes et qui vit dans le midi de la France. Ses symptômes sont les suivants : les yeux sont irrités, piquent, larmoyants, le nez qui coule ou qui est bouché par moment, des salves d’éternuements. Il s’exprime ainsi : “le cyprès cela me fait penser à un rempart de montagne, je me sens étriqué, contraire à mon imagination. Ce qui m’irrite est en liaison avec la terre craquelée, les entrées de route bordées de cyprès et de platanes qui longent les serres lors des balades effectuées avec mes parents, les dimanches après-midis. C’est morne..” .

Ces balades lui étaient imposées alors qu’il aurait préféré faire autre chose. Il va progressivement s’exprimer sur ce qu’il a ressenti lorsqu’il était enfant et réaliser que les arbres ne sont pas coupables de son mal être. En lui demandant quel est son arbre préféré il me répond : “un gros gros hêtre” et à ce moment là surgit une émotion puis il prend conscience de l’origine de son conflit, son besoin d’ETRE lui même.

Cet exemple illustre bien l’importance d’accueillir nos émotions, d’accepter d’avoir un ressenti, de comprendre nos peurs et de les exprimer. Tout ce qui n’est pas exprimé s’imprime… Nos organes essaient de satisfaire leurs fonctions par rapport à nos besoins et si cela n’est pas rendu possible alors nous faisons un symptôme. C’est ce qui est appelé la logique du symptôme**.

*Christian FLECHE – créateur du décodage biologique – Directeur de l’Ecole Française et Internationale – Mon corps pour me guérir – Décodage biologique des maladies…

** La logique du symptôme – ouvrage de L. DAILLIE